Pagne Okorwe





Audrey Azoulay, directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco)

Style BATEKE

Le roi teke mpocotaba dans une coiffure Maxi-chignon "bum"
Isaac John artiste gabonais




Awandji du Gabon

Le style Hallo, Diva,,

La royauté au Gabon

Le roi Dénis
Tribu Asiga
Le roi Denis est mort le 9mai 1875, à 93 ans

Le roi  George
Tribu Agulumba

Le roi Mayenge Numbu 1860.
Tribu Bumweli

Les chefs
Glass Redambou

 Quaben

 Kringer , Redingo

Prince Louis Berre Monguitigana

Liste de couvre-chef des rois gabonais

Le roi vili

Le roi Denis






Le rois Glass


Le roi punu

Le roi Louis



Le rois Georges
Les rois Galoa


Style royale Myene


Quand l'Afrique inspire Laboutin.

 Tissus sao

La boucle est bouclée : à l'automne dernier, le rappeur Maître Gims avait cité, dans son hymne à la sapologie « Sapés comme jamais », le nom de certaines marques fétiches des sapologues comme Balmain, Chanel et Louboutin. Quoi de plus normal pour ce dernier que de rendre hommage avec une campagne haute en couleur à la SAPE, autrement dit la Société des ambianceurs et des personnes élégantes. Originaire de Brazzaville (République du Congo) dans les années 1960, cette mode érigée en véritable art de vivre s'est depuis répandue à Kinshasa (République démocratique du Congo) et à Paris. Popularisée en Europe grâce au célèbre musicien congolais Papa Wemba, la sapologie n'a cessé depuis les années 2000 d'inspirer la mode et la culture urbaine occidentale.
Fort de son succès féminin face aux Manolo Blahnik et autres Jimmy Choo, en particulier auprès des stars afro-américaines comme Beyoncé ou Nicki Minaj, le créateur parisien s'est lancé un nouveau défi : chausser l'homme. La légende raconte que les premiers souliers masculins de la Maison Louboutin ont été créés à la demande du chanteur Mika pour sa tournée. Lancée en 2010, la première collection de souliers, sandales et baskets est une réussite. Les Chris Brown, Kanye West ou Rick Ross s'affolent, mais aussi des sportifs tricolores comme Teddy Riner ou Tony Parker. En associant dans cette nouvelle collection la facture classique des souliers fabriqués par des artisans napolitains aux couleurs acidulées de la sape, Christian Louboutin célèbre l'élégance singulière de ces dandys africains.

Le style royal teke

Le casque colonial marine avec bandeau rouge signe distinctif de la reine Teke



Reine du royaume Téké


Fille de Bokapa, Ngalifourou nait en 1864 à Ngabé, sur la rive droite du fleuve Congo. Elle fait partie du peuple Téké, population bantoue qui vit en Afrique centrale, entre la République démocratique du Congo (RDC ou Congo-Kinshasa) et la République du Congo (Congo-Brazzaville). Son nom signifie « maîtresse du feu ». A quinze ans, Ngalifourou épouse Iloo, roi du royaume Téké, en tant que seconde femme. En 1879, elle devient l’épouse principale du roi, sa première conseillère et sa reine, et règne à ses côtés, pesant sur les décisions du royaume. A la mort de son mari, elle monte sur le trône. Par la suite, elle épouse différents rois qui se succèdent à la capitale du royaume, Mbé, mais ne perd jamais son influence et son pouvoir. Elle est réputée, également, pour sa grande sagesse, sa prestance et son courage.

Coopération avec la France

En tant que souveraine et gardienne de l’armée, Ngalifourou participe à toutes les rencontres historiques du Congo et rencontre notamment le Général de Gaulle à plusieurs occasions. Peut-être parce qu’elles souhaitent préserver certains droits de son peuple, la reine des Tékés coopère largement avec la France. Pendant la Seconde guerre mondiale, après une rencontre avec de Gaulle, elle demande à son peuple de venir en aide aux soldats français. Suite à cette épisode, la France lui remet plusieurs décorations, parmi lesquels la Légion d’honneur.
Ngalifourou meurt le 8 juin 1956 et est enterrée un an plus tard, comme le veut la tradition.

Le royaume de Loango







Selon Phylis Martin ,dans le royaume de Loango  seulement l’autorité en place et les anciens pouvaient porter des magnifiques costumes de raphia, il était interdit de les porter ou de les vendre à des personnes sans l'autorisation du souverain. Tout ce qui trépassait cette lois était punis. Il produisait un pagne de raphia appelé panos nsambe.

Le style royal Gabonais



Le style royale gabonais était compose de Képis de la marine d'un uniforme marin, ou d'une chemise et d'un pagne comme nous pouvons voir dans plusieurs photos.



Quelque fois il était plus sophistiqué chez les femmes, pagnes d'en haut et pagnes de dessus et caps.

Chez les punu la reine portait trois tresses( maboude).

Les symboles sont le chasse mousse, la canne, la chaise, le sac, la canne et la cloche.

Chez les villi le chapeau était un symbole qui marquait le haut rang de dignité.

La couleur rouge symbolise la royauté batéké, le bleu la royauté punu, le vert la royauté loango, le blanc la royaute Omyéné.

La royauté au Gabon

Le rois Denis

Quelques chefs gabonais acquirent ainsi une certaine notoriété jusqu’au-delà de leurs tribus respectives, tels les divers « rois » de l’Estuaire du Gabon qui traitèrent avec les autorités de la Marine, aux débuts de la colonisation française.
le roi Denis Rapontchombo, du clan des Assiga, dont la renommée s’étendait jusqu’au Cap Lopez et au Fernan-Vaz, en passant par le Bas-Ogowè, le roi Louis Dowé et le prince Glass, du clan des Aguékaza, le roi Georges Rassoundji chez les Agulamba.

Au Fernan-Vaz, le Ré-Ngondo, chef du clan des Avogo (de son vrai nom Ré-Ntcholo, « l’enclume »), décédé une vingtaine d’années avant l’arrivée de l’explorateur du Chaillu dans ce pays, avait fait de la plaine Anyambiè, vers le Cap Sainte-Catherine, le point central de la tribu des Nkomi. Ceux-ci se dispersèrent après sa mort.
Dans la région du Rèmbo-Nkomi, au village de Ngumbi, Nkombé-Nguengueza, du clan des Aboulia, avait le monopole du commerce de cette riche région. Il favorisa du Chaillu et l’aida à pénétrer chez les Rakèlè et les Eshira, en direction de la Ngouniè (1858).
Chez les Galwa, le chef le plus connu fut le roi Nkombé, du clan des Anouva, surnommé le « roi-soleil » par les explorateurs Marche et Compiègne, par allusion à son nom indigène. Chez lui au grand village d’Ado1inanongo, s’installèrent les premières factoreries europée11!les de l’Ogowè. Il mourut empoisonné en 1873.
Chez les Enenga, voisins des Galoa, on cite à la même époque Ranoké, du clan des Azondo, le roi aveugle, Rempolè du clan des Adyéna, qui fournirent des équipes de piroguiers à Savor- gnan de Brazza et à ses devanciers pour leurs expéditions dans l’Okanda (Haut-Ogowè).
Au Cap Lopez, chez les onmgu, il faut signaler tout d’abord le fameux Rogombè, du village Ozullguè, clan des Aziza, universellement connu pour son humeur batailleuse. Son souvenir subsiste encore aujourd’hui dans l’expression « nguwa ya Rogombè » la grande guerre de Rogombè, pour désigner l’époque troublée où il régna. Après lui, les chefs Ombango, dit Ikinda ou le roi Pascal, et Ragnognuna, du clan des Aguendjé, du village Ossèngatanga, eurent aussi leur moment ‘le célébrité chez les Orungu. Du Chaillu fut l’hôte de Pascal en 1856.
Vers la même époque, dans la rivière Monda, vivaient deux grands chefs de la tribu des Béseki ou Assékiani, les rois Kienlinwin et Boulabène. Un troisième, non moins célèbre, Abouloué- Mpeka, du village Mèdèkèlo, draina longtemps vers la côte tout le commerce de l’arrière pays.
Au sud, vers la Ngouniè, on cite les chefs Bakèlè Ndimba, la terreur des Bavili, des Ivea et des Mitsogo, finalement vaincu au village Mubu, à une heure de marche des chutes Samba et tué d’un coup de fusil, en 1898 Nkualibandja, du clan Sassènghé, installé sur une hauteur au confluent de l’Ikoï pour arrêter au passage et piller les pirogues des maisons de commerce. et le féroce Mangondé-Makoulé, issu de mère nzabi, devenu grand trafiquant et chef puissant du village Ndamba, dans le Haut-Ikoï.
Chez les Bavili de Sindara, on se rappelle les grands chefs d’autrefois Dabubala, du clan Muva, et Mbongo-ma-Kdjembo, qui mit fin aux incursions des Bakè1è par sa victoire sur Ndimba.
Chez les Eshira, le vieux Mulenda hébergea chez lui l’explorateur du Chaillu, vers le milieu du siècle dernier. Plus tard, il y eut: Ntsigu-Bibalu, du clan Budyègui, dans le Bas-Doubiguiet (région du Fougamou) et surtout Ngossi-Guitso1a, du clan Pugura, qui donna son nom aux Eshira des plaines ou Eshira-Ngossi, pour les distinguer des Eshira-Kamba et des Eshira-Tandu.
A noter de même, dans le Haut-Ogowè, région de Franceville, chez les Mindumu, Nguimi, chef du village Minaï, du clan des Assikuya, qui aurait traité avec Mr de Brazza. lors de sa première exploration en 1875.
Parmi les chefs qui eurent maille à partir avec les autorités françaises, vers le début de ce siècle, il convient de retenir le nom d’Emane-Tole, du clan Ebèghe-Mengolle, chez les Fang, qui essaya de soulever la région de Ndjolé et fut déporté à Brazzaville, et celui de Mbombi, grand sorcier et « agitateur)) du pays mitsogo qui terrorisa pendant longtemps les environs de Mouila.
Chez les Fangs du Nord, il y eut Eyi Nkoa, le chef du village Obout qui chassa les colons à la fin des années 1890.
Parfois aussi, à la tête d’un clan ou d’un village, il s’est trouvé une cheffesse, une femme exerçant l’autorité. C’est ainsi qu’à la fondation de la Mission de N.-D. des Trois-Epis à Sindara, le Supérieur eut à traiter avec la cheffesse Makovè, du clan Mouva, pour l’acquisition d’un terrain au lieu-dit Duanimèna, en 1899.
Dans la région de l’Ofoubou, en pays eshira, il y eut longtemps une cheffesse remarquable, du nom de Kumba-Mungueka, du clan Mussanda, décédée en 1936.
Au pays des Banzabi est morte le 10 octobre 1937 la vieille Kengué, surnommée Bipuma (les nuages), autrement dite la « cheffesse au képi », du village Ndèndè, clan Bassomba ou Barouli. On l’a caricaturée sous le nom de Bipotim-Bipoum. N’empêche que c’était une maîtresse femme qui savait mener ses gens et a rendu bien des services aux Européens de passage, en les ravitaillant.
Deux années auparavant (1935) décédait à Iguèla, chez les Ngowè, la grande cheffesse Mburti-Akosso, du clan Mandi, chez laquelle se traitaient toutes les affaires importantes de la tribu.
Aux environs de Libreville, on cite la reine Massa, morte en 1891, mère de 7 enfants, et chefesse incontestée de la pointe Ovèndo et de l’île Dambè ou Coniquet.
A ces noms nous ajouterons celui de la célèbre cheffesse galoa, Ivendo qui, d’après la tradition, aurait mené au combat tous les guerriers de son clan coutre ceux d’une tribu ou d’une famille voisine qui avaient attaqué leur village.
En 1886, les Enenga avaient à leur tête un « roi » et deux « reines ». Ces deux reines, Evindo et Mbumba, avaient la même autorité que le roi Ranoké. Chose curieuse, Evindo, Mbumba et Ranoké étaient aveugles.
Enfin, pour clore la liste des femmes gahonaises de grand renom, nous signalerons la famense Mbataganga, dont le nom signifie « siège ou trône magique ». Elle gouverna longtemps le clan des Awandji tant sur le littoral où elle vécut d’abord que dans le Ntchonga-Ntchinè, au fond de la lagune du Fernan-Vaz où elle se retira plus tard avec tous ses gens, à la suite des démêlés qu’elle eut avec d’autres chefs orungu. Jamais femme ne fut si puissante, ni si sage que Mbataganga, proclame un dicton du pays : Omwanto e’re penda, tomberepa Mbataganga.

Le style royal punu


 Le premier roi punu s'appelait MUELI MILENZI. Le dernier roi punu connu est Mayenge Numbu 1860.

Le style royal Bumweli s'apparente au style Bohème chic, sensible, souple. Quelques fois  coupe à l’épaule , coupe basse, coupe taille empire, fait de fibres de qualité, des motifs floraux et graines,  aux formes géométriques abstraites et la couleur dominante est le bleue royal.
Il est important de souligner que "l'aigle pêcheur" est le totem des Bumweli.










Le totem de la royauté bumweli punu est l'aigle pêcheur.


Le pagne royale punu s’appelle Tsande tsi Biale





La reine punu Nsiengi Nding di Nsola




Le style royal peut se composer en deux styles le sobre et le complexe,
Les vêtements traditionnels en raphia sont artistement travaillés, pierre précieuse,
Accessoires : le bâton chasse mouche (mwanzu) : chasse-mouche utilisé par les orateurs,  il est fait d'une queue d'éléphant ou d'antilope ou de ce qui reste d'un régime de noix de palme une fois que l'on a détaché.





Les accessoires La bague(s)= moru/ mioru,



 boucle(s) d'oreilles = ilung/ bilung,ipung,




 la/les chainette(s) = musang, pang/ misang, gourmette(s) = mulung/ milung.